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Quand, comment et pourquoi les législateurs sont-ils devenus des imposteurs ?

26 jui 2015 00:00

Université Paris-Sorbonne 46, rue Saint-Jacques, Paris 5e

 

Pour toute information :

CELLF 16e-18e
UMR 8599 du CNRS - Paris-Sorbonne 1 rue Victor Cousin 75230 Paris cedex 05

http://www.cellf.paris-sorbonne.fr

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Intervention dans le cadre de la journée d’étude "Le Traité des trois imposteurs et la littérature philosophique clandestine" organisée par Pierre-François Moreau (ENS de Lyon) et Maria Susana Seguin (Université Paul-Valéry Montpellier III), en collaboration avec l’Institut d’histoire de la pensée classique (UMR 5037, ENS de Lyon) dans le cadre du programme « L’inventaire des manuscrits philosophiques clandestins » du CELLF 16e-18e UMR 8599 du CNRS.

Présentation de la communication :

Autour de la notion d’imposture, et d’imposture des religions notamment, se jouaient à la fois les forces et les faiblesses des philosophes dits « libertins » du XVIIème siècle. La dénonciation des mythes et des illusions produits par les prêtres et les politiciens est l’un des traits les plus audacieux de ce type de positions. En outre, le thème de l’imposture est un rouage essentiel des objections adressées à la représentation de Dieu, de l’homme et du monde, que véhiculent tant le système chrétien que la monarchie absolutiste.

Il n’en reste pas moins vrai qu’au niveau de l’anthropologie, de la politique et de l’histoire, le recours par les élites aux impostures s’inscrit pour la plupart des libertins parmi les données constantes de la condition humaine. C’est justement sur ce point que passe la ligne de partage entre le libertinage pour ainsi dire « modéré » de Naudé et de La Mothe d’une part, et, d’autre part, le libertinage que nous avons appelé « radical » du Theophrastus redivivus (1659). Avec le Theophrastus nous avons un grand changement, représenté par une conception historique, donc évolutive et non plus métaphysique, du phénomène de l’imposture.

Programme :

10h

Introduction

Maria Susana SEGUIN (Université Paul-Valéry Montpellier III – IHPC UMR 5037 et IUF)

Sylvia BERTI (Université de Rome « La Sapienza »)

Autour de l'auteur du Traité des trois imposteurs : milieux, amitiés, édition.

Pause

Thomas GRUBER (Merton College, Oxford)

Les Trois Imposteurs au Moyen Âge : un défi aux modernistes ?

Germana ERNST (Université de Rome III)

« Un extraordinaire roman bibliographique ». En marge au De tribus impostoribus.

14h30

Gianni PAGANINI (Université du Piemonte, Vercelli, et IEA de Paris)

Quand, comment et pourquoi les législateurs sont-ils devenus des imposteurs ?

Wilfried SCHRÖDER (Université de Marburg)

Panthéisme – Spinozisme – Athéisme. La métaphysique du Traité des trois imposteurs.

Pause

Nicole GENGOUX (IHPC UMR 5037, ENS de Lyon)

Le Christ, un imposteur humaniste dans le Theophrastus redivivus.

Mogens LÆRKE (CNRS, IHPC UMR 5037, ENS de Lyon)

Leibniz sur l'imposture : le misosophe, l'enthousiaste et le libertin.

Conclusions

Pierre-François MOREAU (IHPC UMR 5037, ENS de Lyon)

Histoire de la pensée clandestine (de Jean Bodin à Jean Meslier). Judaïsme et Islam dans les réseaux manuscrits philosophiques
01 avril 2015 - 30 septembre 2015
30 septembre 2015
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26 Jui 2015 00:00
Gianni Paganini
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